L’assureur qui couvre un risque, en contrepartie d’une prime, doit la réparation définitive du dommage. Matériellement, cette réparation ne peut pas toujours être immédiate et des mesures provisoires peuvent être mises en œuvre (porte provisoire en bois au lieu d’une porte vitrée en assurance bris de glaces par exemple). L’assuré qui souhaite être également indemnisé du coût des mesures provisoires, doit le faire expressément préciser au contrat.
Il ne faut pas confondre mesures provisoires et mesures conservatoires. Ces dernières peuvent avoir pour objet soit de minimiser les conséquences d’un sinistre déjà réalisé, soit d’empêcher la survenance du sinistre (exemple: étaiement provisoire d’un bâtiment en cours de construction en assurance tous risques chantier, s’il y a menace d’effondrement).
Pour éviter toute difficulté avec l’assureur, qui pourrait reprocher à l’assuré de n’avoir pas agi “en bon père de famille” pour limiter les conséquences d’un sinistre, ou inversement d’avoir engagé des frais alors que le sinistre ne s’est pas réalisé, il faut que l’assuré prévoit la couverture de ce risque et informe l’assureur avant d’engager ces frais.
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