En matière d’assurances, le sauvetage désigne la valeur des biens après sinistre.
L’assuré ne peut en faire le délaissement à l’assureur en lui réclamant une indemnisation pour perte totale : la valeur de sauvetage vient en déduction de la valeur des biens au jour du sinistre, pour déterminer le montant des dommages.
L’examen du sauvetage permet, en outre, aux experts d’apprécier la consistance et la valeur des biens détruits. Pour toutes ces raisons, l’assuré doit préserver tout ce qui reste après le sinistre.
Selon la terminologie commune, le sauvetage consiste à minimiser les dommages au moment de l’événement. Ainsi certaines mesures de sauvetage sont-elles accompagnées de dommages pouvant réduire le “sauvetage” (exemple: dommages commis par l’intervention des pompiers en cas d’incendie). En matière d’assurance incendie, ces dommages sont assimilés à des dommages directs et garantis à ce titre.
D’une manière générale, les dispositions prises par l’assuré pour limiter les conséquences d’un sinistre sont prises en charge par l’assureur; a contrario, l’assureur pourrait reprocher à l’assuré de ne pas avoir pris les mesures de sauvetage nécessaires.
Remarque:
Certaines mesures de sauvetage pourraient avoir pour effet, soit de faire disparaître les éléments de preuve du sinistre (exemple: remplacement des serrures…), soit d’augmenter très sensiblement le coût du sinistre. Dans ces cas, il est préférable d’obtenir préalablement un accord de l’assureur.
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