Sous-assurance

La sous-assurance est caractérisée par l’insuffisance de la somme assurée par rapport à la somme qu’il aurait fallu assurer.

La sous-assurance peut résulter d’une erreur, d’une faute, de l’érosion moné­taire… ou de la volonté délibérée de l’assuré de ne pas couvrir la totalité de la valeur du bien. Ce dernier cas est très fréquent: il en est ainsi en matière d’assurances dégâts des eaux et vol, où l’assuré fait couvrir un “premier risque” représentant une partie seulement des actifs, la probabilité de voir la totalité des biens endommagés ou volés étant — ou paraissant — nulle.

Il en est de même lorsqu’un assuré possédant des biens en divers lieux séparés, ne fait couvrir qu’une partie du total de la valeur de ces biens, en considération du fait qu’ils ne seront pas tous sinistrés simultanément.

Remarque:

La sous-assurance volontaire

  1. nécessite parfois l’accord de l’assureur, qui doit connaître la valeur totale assu­rable: c’est le cas en assurance “risques industriels” où la règle est de déclarer la totalité des capitaux. En revanche, en matière d’assurance multirisque bureaux, les formules de garantie sont dites au premier risque et, dans ce cas, l’assureur n’exige pas de connaître le montant total des existants;
  2. doit être recherchée uniquement si le rapport entre les risques conservés et l’éco­nomie de prime est très intéressant. Ce n’est pas toujours le cas lorsque la part du risque volontairement non assurée est statistiquement peu exposée, l’assureur ayant déjà tenu compte de cet élément pour fixer la prime (exemple: premier risque en assurance contre le vol).
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